Âge: 17 ans
Lieu de naissance: Sillail (Amrûn)
Sexualité: Encore en recherche
Appartenance: Dragonnier en formation pour l'Ordre
Particularité: Fanatique
Métier: Dragonnier en formation pour l'Ordre

Votre position vis-à-vis de l'Ordre: Plus jeune, Nimiel conservait toujours une petite distance vis-à-vis de l'Ordre, parce qu'il venait d'un lieu pauvre et qu'il se demandait si cela n'était pas révélateur. Mais avec le temps, à force d'aller à l'école, il est devenu de plus en plus favorable à l'Ordre... désormais, il lui voue une loyauté inconditionnelle et est prêt à faire tout ce que l'Ordre lui dit. Si jamais il a un doute ou qu'il n'est pas d'accord, il ne s'autorise même pas à le penser : tout cela est enfoui très profondément au fond de lui. Si sa fidélité est à la base un moyen de nourrir son ambition de plus en plus grande, depuis qu'il est en formation, elle est devenue de plus en plus sincère, et Nimiel veut réellement vouer sa vie à l'Ordre.
Dragons, Sorciers, Elfes, Humains... vos opinions par rapport à eux: Les dragons représentent à ses yeux le pouvoir. Bien sûr, ce sont des créatures exceptionnelles et dangereuses, mais elles sont aussi de précieux moyens de se hisser en haut de l'échelle. Et elles servent l'Ordre, ce qui est une preuve supplémentaire de sa légitimité. Pour le reste, Nimiel ne fait pas de distinction, il est prêt à accepter tous ceux qui vont dans son sens, et le reste s'attirera ses foudres. Il préfère un Sorcier qui accepte dans son cœur la domination de l'Ordre qu'un Humain qui ne fait que la subir. Il n'y a qu'une seule chose que Nimiel n'aime pas, ce sont les Rebelles. Ce sont des traîtres, et ils doivent payer. Bien sûr, Nimiel n'est pas au courant de ce qui s'est réellement passer, aussi est-il persuadé que ce sont eux qui ont tort.

La pauvreté était monnaie courante à Sillail, et les parents Lorelillë ne faisaient pas exception à la règle. Ils avaient déjà une fille quand la femme tomba enceinte et accoucha d'un petit garçon, Nimiel. Le futur dragonnier naquit ainsi dans une famille de paysans désargentée, souffrant des famines occasionnées par les récoltes exécrables, et dans ces conditions difficiles, sa naissance n'était pas réellement une réjouissance pour les parents, qui voyaient en lui une bouche supplémentaire à nourrir, incapable de fournir sa propre part de travail. Nimiel était un nourrisson qui requérait beaucoup d'attentions. Heureusement, la petite fille de cinq ans, l'aînée de Lorelillë, veillait sur lui. Elle avait tout de suite aimé ce bébé gigoteur, qui ne savait rien faire d'autre que pleurer et réclamer sa nourriture, alors qu'il n'y en avait pas assez pour tout le monde. Très vite, elle s'était décidée à le prendre sous son aile, et durant ses premières années, Nimiel la vit plus que sa mère, développant ainsi une relation maternelle avec elle, même s'il avait progressivement de plus en plus conscience de sa place réelle dans la famille. Cependant, elle était là quand il en avait besoin, et si le garçonnet aimait naturellement ses parents, il s'appuyait en général plutôt sur sa sœur, comme s'il avait senti que ses parents n'avaient pas été particulièrement enchantés de sa naissance. Très petit, il n'avait pas conscience des espoirs que sa sœur nourrissait pour lui ; sa vie se résumait à des jeux, des comptines et de longues siestes passées au chaud, dans la maison, car le climat d'Amrûn n'était pas particulièrement clément.

Il avait quatre ans quand sa mère tomba malade, mais il ne pouvait le savoir. Il constatait simplement qu'elle était tout à coup presque absente de sa vie, ne s'occupant plus du tout de lui, et que sa sœur Neryë commençait à la remplacer. Évidemment, il ne pouvait pas comprendre ce qui se passait réellement, on cherchait à le protéger. Il savait juste qu'elle n'était pas à la maison, et il le sentit presque comme un abandon. Son retour le surprit, mais cela revêtait presque un caractère secondaire, car son jeune âge l'empêchait de s'intéresser à autre chose qu'à lui-même.
Puis, chose surprenante à laquelle il ne s'était pas attendue, on l'envoya à l'école. Cela le changea de la maison, car désormais, il devait se soumettre à une autorité dont il n'avait pas été conscient jusque là, et les premiers instants fut difficiles. Mais Nimiel était intelligent, et il comprit très vite que, s'il acceptait cette autorité, il pourrait découvrir un monde nouveau, aussi ludique et merveilleux que son monde enfantin de jeux et de petites histoires. Ce qu'il découvrait à l'école était fascinant. Nimiel n'avait jamais autre chose que le monde tel qu'il était gouverné à ce moment-là, à savoir le gouvernement de l'Ordre des dragonniers, aussi ne voyait-il pas de raison de se méfier de ce qu'on lui disait. Au contraire, ce qu'il apprenait à l'école semblait relativiser ce qu'il voyait autour de lui. Ses observations de la pauvreté de sa famille et des difficultés que rencontraient ses proches auraient pu lui faire croire que l'Ordre ne savait pas gérer les affaires politiques, incapable de savoir ce qui était bon pour ses paysans. Cependant, il entendit de telles louanges de l'Ordre, et était bien forcé d'y adhérer, qu'il n'eut pas de problème à y croire. Sillail n'était peut-être pas pauvre à cause de la négligence de l'Ordre, mais à cause de la faiblesse de ses propres habitants. Nimiel était petit, donc crédule. Il croyait ce qu'on lui enseignait, et s'il était capable de conserver un minimum de distance critique, refusant de croire que l'Ordre était parfait, comme on le lui affirmait, il ne voyait pas non plus de raison de ne pas croire à ce qu'on lui disait. Ses parents travaillaient dans les champs, à ses yeux, ils n'étaient pas éduqués ; de telles questions devaient nécessairement leur échapper. Et sa sœur non plus n'allait pas à l'école, chose qu'il ne comprenait pas. Pourquoi lui avait cette chance, et pas elle ? Il était très proche d'elle, après tout ; il aurait voulu qu'elle vienne avec lui pour s'instruire, pour découvrir toutes les merveilles du monde et de l'Ordre. Mais elle ne cessait de lui répéter qu'il était exceptionnel et qu'il était le seul à pouvoir les sortir de leur situation actuelle. Le garçon ne comprenait pas pourquoi, il ne se pensait pas si différent des autres enfants avec qui il avait grandi. Il ne voyait pas pourquoi il devait aller à l'école, mais comme cela lui plaisait beaucoup, il ne faisait pas de difficultés. Il aurait juste voulu que Neryë l'accompagnât.

Avec le temps, Nimiel commença à développer son intelligence, sans pour autant échapper totalement à l'endoctrinement dont il était la victime à l'école. Il était le seul de sa famille à y aller, le seul donc à écouter jour après jour des louanges sur l'Ordre, et sur l'honneur qu'il y aurait à servir. Nimiel pensait d'abord qu'il allait aider sa famille, car il n'était pas aveugle : il avait conscience que ses parents étaient devenus plus faibles, depuis qu'ils étaient tombés malades. Pendant que sa sœur allait au champ pour subvenir à leurs besoins, Nimiel apprenait. Il était un élève très docile, parce qu'il avait compris que l'éducation était la clé, grâce aux diverses admonestations de sa sœur. Il devait réussir pour aider sa famille, tel était le mantra qu'elle lui avait offert, et qu'il ne cessait de se répéter quand cela devenait trop dur pour lui. Il ne pouvait pas aider aux champs, parce qu'il n'en avait pas le temps, mais il offrait son soutien à la famille en les aidant dans les tâches un peu plus intellectuelles, par exemple, intercéder auprès des autorités. Nimiel avait un cœur d'or, même si, comme il fallait s'y attendre, sa position le remplissait d'orgueil. Plus il allait à l'école, et plus il se rendait compte du manque d'instruction de sa famille, et notamment de sa sœur, Neryë. Elle avait de réelles connaissances pour tout ce qui concernait l'agriculture, ou la culture populaire, mais elle était ignorante par rapport à lui. Pour autant, il ne la prenait pas de haut, loin de là. Il l'aimait énormément, aussi avait-il envie d'être pour elle le meilleur des petits frères. Elle avait un comportement de mère à son égard, qui s'était accentué avec la faiblesse de ses parents, et il adorait lui apporter une bonne note ou une bonne remarque, parce qu'elle le regardait avec une telle fierté que cela le motivait à travailler.
En contrepartie, l'enseignement de l'école le forçait à admirer l'Ordre. C'était plus fort que lui. Il avait beau voir la situation à Sillail, il restait intimement convaincu que la situation était plus complexe que cela. Son île n'était qu'un tout petit territoire, même pour Amrûn. L'école avait ouvert une brèche dans son esprit, il entrevoyait un futur comme le lui promettait Neryë... mais peut-être pas celui qu'elle attendait. Et s'il fallait servir l'Ordre et s'humilier pour elle... hé bien, Nimiel le ferait. Il en avait l'ambition.

L'année de ses seize ans marqua un tournant dans sa vie, et fut sans doute la plus difficile de toutes. Il eut d'abord à accepter la perte simultanée de ses deux parents, qu'il parvint à accepter, mais non sans tristesse. Tant qu'il avait Neryë à ses côtés, cependant, il pourrait à peu près tout supporter. Il n'avait pas pensé qu'on allait bientôt l'arracher à elle. L'hiver venu, l'armée vint faire une annonce, et Nimiel sut tout de suite de quoi il s'agissait. Il regardait avec vénération ces magnifiques soldats qui étaient venus pour recruter... le jeune homme était donc ravi d'être dans la tranche d'âge nécessaire pour avoir sa chance. Lorsque vint le jour, Nimiel avait du mal à refréner son excitation, et  s'astreignait à un calme olympien. Pour lui, c'était le moment de briller... en particulier quand il aperçut les œufs. Cette fois, c'était sûr : ils cherchaient des dragonniers. Son rêve le plus secret, dont il n'avait jamais osé parler à personne, pas même à sa sœur, allait se réaliser : il deviendrait quelqu'un d'important. Le dragon lui assurerait le pouvoir... Bien sûr, dans son scénario idéal, Neryë était prise aussi. Même si elle n'avait pas été à l'école, c'était une fille exceptionnelle, qui méritait aussi son dragon. Malheureusement, elle ne fut pas choisie par un œuf. En revanche, Nimiel ne fut absolument pas surpris de voir qu'un œuf l'avait choisi, lui. Nimiel était le type de personne que recherchaient ces soldats. Jeune, ambitieux, il était favorable à l'Ordre, prêt à faire tout ce qu'on attendrait de lui, à part peut-être s'en prendre à sa sœur, mais il y avait peu de chance que cela arrivât. Le dragon ne se trompait pas.
En revanche, sa gloire tourna vite au cauchemar. Nimiel aurait aimé retourner vers sa sœur, mais on l'emmenait loin d'elle. Il n'était pas prêt à partir, mais les soldats n'en avaient rien à faire. Désormais, il allait travailler pour l'Ordre, tout le reste ne comptait pas, et certainement pas une petite paysanne pauvre qui n'avait pas eu l'honneur d'être choisie par un dragon. Nimiel avait beau leur expliquer que c'était sa sœur, ils ne voulaient rien entendre. Ils l'emmenaient, et il avait intérêt à être docile s'il ne voulait pas d'ennui. Nimiel comprit que ces hommes étaient capables de tuer Neryë s'ils estimaient qu'elle représentait une menace, plutôt que de le tuer lui, qui avait été choisi par un œuf. Et puis, maintenant, sa vie appartenait à l'Ordre. Même si cela lui faisait mal, il allait devoir laisser Neryë derrière lui. Une nouvelle vie commençait...

Une fois en formation, Nimiel apprit un bon nombre de choses, mais ce fut au prix d'un bon nombre d'efforts. Il n'était pas fils de soldat, il avait donc du mal avec le combat, mais, même s'il n'avait pas été aux champs, il bénéficiait d'une excellente condition physique. Et il se montrait docile. Toutes les questions qu'il avaient pu avoir autrefois sur l'Ordre étaient relayées dans un coin de sa mémoire et enfermées à double tour. Il n'était plus temps de douter, désormais : il lui suffisait de suivre. Progressivement, il changeait. Il avait une conscience de plus en plus aiguë de sa valeur, et son ambition le dévorait. Il était prêt à tout pour arriver à ses fins, pour se hisser le plus haut possible. Neryë lui avait toujours affirmé qu'il serait un grand homme, et Nimiel avait bien l'intention de lui faire honneur. C'était tout ce qu'il pouvait encore faire pour elle : la rendre fière. Même si, évidemment, son envie de gloire avait aussi un fondement très personnel. Son orgueil n'était certainement pas un des plus humbles de tous les jeunes en formation. Sa docilité intéressée se transformait progressivement en fanatisme... Au bout d'un an, déjà, Nimiel n'était plus le même. Il avait commencé à devenir un véritable fanatique, sûr de lui, détestant la contradiction - sauf, bien sûr, quand elle venait d'un supérieur -, et ne voyant pas le moindre problème à faire tout ce qu'on pouvait lui demander, même des choses qui l'aurait hérissé autrefois. Et aurait hérissé sa sœur, qu'il ne pensait pas revoir un jour. Elle serait fière, mais de lien. Parce qu'un dragonnier de sa trempe ne pourrait jamais admettre un tel lien de parenté...

Code du règlement: Winter is coming
Pseudonyme: Jules
Comment avez-vous connu ce forum: Par top site
Autre chose ?: Promis, je ne mords pas... enfin, pas trop. =)

Vous etes avec un groupe de personne et vous voulez faire valoir votre opinion. vous:

• Faites un discours rhétorique comme le ferais un avocat pour convaincre quelqu'un
  

Quand vous etes en colere, la première chose que vous faites est:

• Rester sur une chaise et vous contenez votre colère
  

Vous êtes avec un ami et celui-ci dit ou fait quelques chose de déplacé. Vous:

• Faites réellement comme si vous ne connaissiez pas votre ami
  

Vous êtes avec une personne du sexe opposé qui vous interesse. L'un(e) de vos proche arrive et se met le (la) courtiser.

• Vous gardez votre position et ignorez votre ennemi Vous discuter calmement avec votre conquete mais energiquement avec votre ennemi
  

Choisissez le mot qui vous convient le mieux:

• Manipulation
  

1. Trois mots pour me décrire:

♥ intense, curieux(euse), jeune de cœur.

2. La peur qui me tient éveillée la nuit:

▲ trahir mes convictions profondes.

3. J'apprends que mon/ma partenaire me trompe.

■ Je l'affronte sur-le-champ et j'exige des explications.

4. Lorsque je suis fatigué(e), frustré(e) ou stressé(e),

▲ je deviens critique et rigide.

5. Je souffre, en général,

■ de maux de tête, de vertiges, de tensions dans le cou et aux épaules.

6. Ce qu'on lira sur ma pierre tombale:

■ «Il/Elle a eu une belle carrière.»

7. Si j'avouais mon talon d'Achille, ce serait

■ mon doute permanent, malgré mon côté fonceur.

8. On fait le plus souvent appel à moi pour

✖ redémarrer la machine à idées.

9. Mon énergie au quotidien est

▲ stable et puissante.