Âge: 31 ans
Lieu de naissance: Sirone, Amrûn
Sexualité: Hétérosexuel
Appartenance: Dragonnier
Particularité: Un des Sept enfants de la Prophétie
Métier: Forgeron

Votre position vis-à-vis de l'Ordre: L'Ordre est despote. Si une idéologie pouvait le décorer convenablement, il s'agirait sans doute de celle des Rebelles. Néanmoins, en ce qui le concerne, il se dira neutre et ce jusque dans les limbes.
Dragons, Sorciers, Elfes, Humains... vos opinions par rapport à eux: Comme partout, les inégalités grignotent le monde, se répercutant ainsi fatalement sur l'esprit de ses habitants. Les préjugés ne font pas partie du sien, il se base sur des connaissances solides en la matière. C'est pour cette raison qu'il ne laisse pas son âme se gangrener par l'opinion des uns ou des autres, désormais : toute race a ses points sombres; de ce fait, elles sont toutes uniques et égales les unes par rapport aux autres. C'est cela, c'est une égalité qu'il a en tête, avec toute la beauté et la médiocrité que peut contenir chaque "auge".

Abrités sous un toit à la consistance fort modeste, la petite assemblée scrute le nourrisson. Le fils du forgeron du village, le premier, venait de pousser son premier cri. Sur les visages on put lire un certain apaisement, pourtant, le sang sur les draps indiquait bien que la douleur avait été à son comble pendant de longues et pénibles heures. L'enfant fut déposé assez lourdement par le géniteur de la mère contre sa poitrine humide. Ceci uniquement après qu'il avoir été nettoyé dans une bassine d'eau chaude, lui limitant les risques d'infection. Pas de médecin accepté, de toute façon, personne n'aurait voulu aller dans un pareil patelin : il faisait bien trop froid à cette saison, et la populace n'y était pas en surnombre. Il n'y avait qu'un prétendu guérisseur, le seul moyen d'avoir des herbes médicinales était d'aller en chercher soi-même pendant les beaux jours de Vávië  ou bien prendre le premier cheval et de se rendre à Sirone. Il était le seul sorcier qui n'était pas vu comme un monstre sans foi ni loi par la communauté, d'ailleurs, tous se demandaient pourquoi il avait choisi une voie d'altruisme plutôt que le simple confort personnel. Il rendit visite au nouveau né quelques jours après sa naissance.

Ils se rendirent bien vite compte que l'enfant n'était pas un grand bavard. Toujours en solitaire, il préférait s'occuper seul plutôt que de participer à la vie en communauté. Pourtant il serait forcé d'y être convié à un moment donné, chose qu'il n'avait pas vu venir à cette époque. La carrure un peu fébrile, un teint pâle à en faire pleurer les banshees, peu de personnes étaient d'accord sur le fait qu'il allait faire un bon forgeron. Ils s'inquiétaient même beaucoup de l'avenir de leur commerce, et comment ils allaient faire, dans quelques années, pour pouvoir contrer les éventuelles attaques de dragons sauvages, ou d'autres animaux bien décidés à pourrir leur existence paisible. Sans armes, ils étaient littéralement cuits. Et sans chevaux, ils n'étaient plus.

A ses quinze ans il commença le travail à la forge, avec son père. Il lui fallut du temps pour pouvoir s'habituer à cette fournaise, mais le pire avait été sans doute de devoir écouter son paternel pendant des heures sans dire traître mot. Pourtant, malgré son agacement enfantin, il avait bel et bien écouté tous les saints conseils qu'on lui avait prodigué. Progressivement il s'intéressa à ce qui allait être son futur métier, bien décidé à suivre le chemin que son père lui avait tracé dès sa naissance.

Il n'était pas uniquement forgeron,il savait utiliser les armes qu'il fabriquait. C'est pour cette raison que Hanzel lui apprit à manier l'épée, puis l'épée à deux mains. Etrangement, il fut plus à l'aise avec le poids titanesque d'une claymore, alors il redoubla d'efforts dans ce domaine pour pouvoir protéger le village. Ce qu'il mit en pratique à ses vingt ans, alors que des bandits des terres du sud, des nomades organisés par le courroux de leur dague. Bien décidés à piller le peu de vivres qu'il leur restait pour l'hiver, ils s'en prirent à des femmes, dont sa propre mère. La colère de Milas fut grande et son épée trancha comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Une rage barbare, celle d'un enfant frappé par une rancœur dévorante. Depuis, les regards sur lui changèrent. D'abord de l'effroi puis une certaine fierté, celle d'avoir été sauvé par un jeune homme. Naquit du viol de sa mère une petite fille, sa sœur malgré tout : Chenoa.

Son père, beaucoup trop vieux, finit par le laisser prendre le relais. Il s'avéra être un très bon forgeron à l'écoute de ses clients. Ce ne fut pas tout : sa réputation brava les kilomètres qui les séparait de Sirone, là où un maître forgeron désirât l'engager. La naissance de Chenoa le ravit malgré le fait qu'elle rappelait à tous cette fameuse nuit sanglante. L'aîné s'en occupa comme jamais ne l'aurait fait un frère. Ses yeux brillaient à l'idée de la voir grandir, et ce fut à ses six ans qu'il lui offrit sa première épée, forgée par ses soins. Il lui apprit les rudiments du combat en tant qu'épéiste. Malheureusement, ce bonheur eu une fin : appelé à Sirone par un maître forgeron, il dû laisser sa place à un autre. Une commande d'armes avait été faite par, semble t-il, une personne de la 'haute'. C'est à cette époque, à ses vingt six ans, qu'il rencontra l'un des membres de l'Ordre. Et seul le dieu des ténèbres sait ce qu'il en pensa dès ses premiers mots.

La démesure, la mort donnée facilement aux érudits. La connaissance leur appartenait et était manipulée par leurs soins. Chose que Milas ne supporta pas et décela immédiatement, à force d'observation. Avant de partir pour les terres arides, il laissa un mot sur la table de travail de son 'ami' forgeron. Il s'en alla en ermite afin de se constituer lui-même une idée du monde. Vivre seul, sans en oublier ses proches. Continuer, pour se nourrir un peu plus de nouvelles richesses extérieures. Sa route ne se fit pas sans embûches, néanmoins, c'est durant ces quatre ans qu'il a pu grandir comme nul autre ne l'avait fait. Il rencontra un rebelle acharné, de jolies femmes, des malfrats, et même des commerçants nomades. Elfes, humains, et un nombre incalculable de dragons qu'il n'osa pas approcher. La dernière année avant le chemin du retour, il découvrit un œuf de dragon près de son campement. Intrigué, car il n'était plus dans son nid, il garda cet œuf mauve et s'en occupa avec beaucoup d'intérêt.

Cela fait maintenant un an qu'il est de retour à Sirone. Il y a invité récemment sa famille à prendre place dans une nouvelle et modeste demeure, financée par un travail acharné. Milas peut désormais avoir sa sœur auprès de lui et c'est un véritable bonheur. Pourtant, l'oeuf lui donne beaucoup de fil à retordre : il ne peut s'empêcher de guetter un éventuel mouvement, comme si l'heure de son éclosion approchait à grand pas. Cela fait maintenant quelques mois qu'il crèche dans un panier couvert d'une peau de loup, ne serait-il pas temps ?

Code du règlement: Winter is coming
Pseudonyme: Neige
Comment avez-vous connu ce forum: Via Torrhen
Autre chose ?: Rien en particulier ;) Isillë, me contacter par MP si tu as des choses à régler avec moi par rapport au PV.

Vous etes avec un groupe de personne et vous voulez faire valoir votre opinion. vous:

• Discutez calmement avec le groupe mais en tenant fermement votre position

Quand vous etes en colere, la première chose que vous faites est:

• Taper sur le premier qui passe

Vous êtes avec un ami et celui-ci dit ou fait quelques chose de déplacé. Vous:

• Faite tomber la faute sur vous

Vous êtes avec une personne du sexe opposé qui vous interesse. L'un(e) de vos proche arrive et se met le (la) courtiser.

• Vous laissez tomber et vous partez dans votre coin

Choisissez le mot qui vous convient le mieux:

• Indépendance

1. Trois mots pour me décrire:

▲ perfectionniste, organisé(e), raffiné(e).

2. La peur qui me tient éveillée la nuit:

✖ m'ouvrir aux autres, et être abandonné(e).

3. J'apprends que mon/ma partenaire me trompe.

▲ J'attends le moment opportun pour aborder froidement la question.

4. Lorsque je suis fatigué(e), frustré(e) ou stressé(e),

■ je m'emporte pour un rien.

5. Je souffre, en général,

■ de maux de tête, de vertiges, de tensions dans le cou et aux épaules.

6. Ce qu'on lira sur ma pierre tombale:

● «Il/Elle a consacré sa vie aux autres.»

7. Si j'avouais mon talon d'Achille, ce serait

✖ ma profonde réserve, qui cache ma peur d'être abandonnée.

8. On fait le plus souvent appel à moi pour

▲ prendre une décision juste et éclairée.


9. Mon énergie au quotidien est

● bonne, mais lente après les repas.