Petite Chrono perso pour me retrouver (enfin vous pouvez la lire si elle vous aide à traverser la langue vie d'Herode, il y'a cependant des noms et fait non mentionné dans l'histoire principale) :
- Spoiler:
3528 : naissance de Priam (père)
3588 : naissance de Hébé (tante)
3613 : suicide de Cassandre (tante)
3631 : naissance de Padmé (mère)
3658 : mort de Lucretia, première femme de Priam
3668 : mariage de Priam avec Padmé
3669 : naissance de Jade et d’Emeraude (sœurs)
3672 : naissance de Herode
3673 : naissance de Rochelle (sœur)
3676 : naissance d’Ariste (frère)
3688 : mariage avec Kôré (première femme)
3689 : naissance de Lucian (fils aîné) et mort de Hébé
3690 : mariage de Jade
3691 : mariage d’Emeraude
3696 : Ariste rentre dans les ordres
3699 : mariage de Rochelle
3700 : naissance des jumeaux de Rochelle
3708 : mort de Kôré lors d’un duel d’honneur, ensuite vengé par Herode
3709 : mariage avec Cara (seconde femme), aventure avec Myrha (première maîtresse)
3714 : Myrha congédiée
3720 : mort de Cara en couche, brève aventure avec Myrha
3721 : mariage avec Bethsabée (troisième femme), naissance d’Athalie (dragonnière bâtarde, fille de Myrha)
3729 : mort de Bethsabée lors d’une épidémie
3730 : mariage avec Sybille (quatrième femme), naissance de Fei (guérisseuse bâtarde)
3737 : succède à son père au Conseil
3745 : Sybille vieillit et tolère les maîtresses, naissance de Soara (espionne bâtarde)
3749 : naissance de Ramiel (petit-fils dragonnier)
3764 : destitution du jeune roi
3767 : naissance de Clio (espionne bâtarde)
3778 : Sybille meurt de vieillesse
3779 : mariage avec Imogen (cinquième femme)
3784 : date actuelle, le dragon de Ramiel est tué par un sorcier
Journal de Priam Manthorpe (père d’Herode) (85ans) : Peut-être que nos parents se sont mariés trop proches cousins, il y avait mon petit frère Cian né malformé, maintenant voilà que j’apprends de ma petite sœur Hébé en pleure que Cassandre enceinte s’est suicidée. Quel terrible malheur ! Le plus affreux c’est qu’elle a écrit une lettre expliquant son geste, une lettre pleine de superstition. Elle était pourtant la plus brillante, la plus douée de nous trois, la seule dragonnière avec moi et elle m’éclipsait quand elle chevauchait son dragon, elle ne faisait qu’un avec lui. Je ne sais pas où elle est allé chercher cette histoire de fou, certes notre lignée n’a jamais été très prolifique, mais de là à croire que ce fut à cause de la malédiction d’une sorcière enceinte qu’un de nos ancêtre aurait tué, non c’est impossible… Et ma sœur bien-aimée est morte pour ça, pour une prédiction qui disait que si avant la 100ème génération de notre famille une femme enceinte ne donnait pas la mort, la glorieuse famille des Manthorpe disparaitrait. Ma sœur était folle elle aussi, je n’ai rien vu et je m’en voudrais toujours.
Journal de Priam Manthorpe (père d’Herode) (130 ans) : Lucretia est morte. De long mois elle a souffert, mais aucun remède n’agissait. Vu que nous n’avons jamais eu d’enfant et que je n’ai jamais trompé ma bien-aimé, Hébé me pousse à me marier en arguant que c’était peut-être Lucretia qui ne pouvait pas porter d’enfant, mais qu’il y’a de l’espoir pour que moi je le puisse. Moi je ne veux pas d’autre femme, je n’ai plus l’âge d’aimer convenablement.
Journal de Priam Manthorpe (père d’Herode) (140 ans) : J’aime Padmé, sa chevelure rousse, ses yeux verts, son parfum de pomme, ce n’est pas la femme qu’aurait rêvé Hébé pour moi, mais je m’en fiche, c’est elle ou personne. Nous nous comprenons parfaitement, elle me désire (vieil homme que je suis pourtant) et je la désire. Ma sœur se plaint de son âge avancé (elle a 37 ans et c’est une humaine) et de sa condition sociale (c’est une simple servante). Mais de toute façon elle n’a pas son mot à dire et elle finira bien par me pardonner elle m’aime trop et surtout des larmes de joie envahirons ses yeux bleus quand elle apprendra que Padmé est enceinte.
Journal de Priam Manthorpe (père d’Herode) (144 ans) : Mon premier fils est né et il s’appellera Herode comme son arrière-grand-père, il a mes yeux. Trois ans plus tôt quand était né mes jumelles Jade et Emeraude à cause de leurs yeux verts comme leur mère, Hébé avait été déçue que ce ne soit pas un garçon, maintenant elle devrait être heureuse et me laisser enfin un peu en paix.
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Herode a grandi au côté de ses deux sœurs aînées des jumelles (Emeraude et Jade), de sa petite sœur d’un an de moins Rochelle et son petit frère de trois ans de moins Ariste. Durant son enfant il ne manqua de rien, on peut même dire qu’il vivait dans un luxe inouïe, sa lignée étant extrêmement étroite, l’héritage ne s’était pas dilapidée aux 4 vents. Sa famille faisait sans le moindre doute faisait partie des 10 familles les plus riches d’Amarth. L’éducation de toute la fratrie fut soignée, on engageait les meilleurs professeurs pour eux. Etrangement les garçons étaient loin d’être les plus doués à l’épée, l’arc ou la dague, les filles se démarquaient largement, mais son père ne lui faisait pas de reproche à ce sujet. Il était très patient avec lui et Hérode démontra d’autre don, il avait une mémoire incroyable et une grande vivacité d’esprit. Bien que plutôt grand il était souple, agile et endurant dès ses 10 ans il pouvait courir plusieurs heures sans se fatiguer. Il était discret comme une souris aussi et se cachait souvent dans ses arbres ou des coins sombres pour espionner, il était très curieux, au grand dam de sa mère qui pouvait le chercher des heures sans le trouver. L’être avec lequel il était le plus complice c’était sa sœur Rochelle, cette dernière n’avait qu’une hâte avoir son dragon, Herode était moins pressé, mais il buvait ses paroles cette dernière connaissait foule d’histoire passionnante sur ces derniers.
Ses deux sœurs aînées elles étaient très influencées par leur tante Hébé. A vrai dire Hérode les trouvait insupportable à parler de l’avenir de la famille. Leur père était membre de l’ordre que désirait-elle de plus ? Il ne comprenait pas. S’il avait pu il leur aurait volontiers laissé sa place au conseil, mais c’était des femmes, elle ne pouvait, il savait bien que la tâche de remplacer lui reviendrait un jour, mais il espérait juste que son père vive le plus longtemps possible et en bonne santé. Son frère était à l’écart de tous, de l’avis de son père il ressemblait à Cassandre, si pieux, maintes fois il lui avait dit de le surveiller. Mais Ariste n’allait nulle par mis à part dans la chapelle familiale, Herode c’était lassé de l’espionner. Un jour sa sœur Rochelle alors qu’il avait 14 ans le prévint qu’on avait parlé de son mariage, Hérode ne l’avait pas prise au sérieux, il était trop jeune encore.
A 15 ans ce fut son tour d’entrer dans la salle des dragons, ses sœurs aînés avaient échoués plusieurs fois et on avait renoncé à les présenter. Pour lui ce ne fut pas le cas, immédiatement un œuf de dragon réagit ce qui fit sourire son père jusqu’aux oreilles. Herode lui aussi fut tout ému, quand il pu toucher l’œuf il se sentit plein, heureux, il n’aurait pas jamais cru ressentir. Quelques jours plus tard quand naquit son dragon une femelle qu’il nomma Veda et aussitôt après sa tante Hébé lui annonça qu’il était fiancé à une dragonnière. Elle s’appelait Kôré et avait 20 ans, sur le coup il ne put rien dire, mais le soir il se réfugia dans la chambre de sa sœur. Il n’avait même pas encore connu de femme et il allait être marié, il pleura comme une jeune fille, sa petite sœur le consola et lui proposa d’aller dans un bordel avec elle. Herode fit les gros yeux et sa sœur lui embrassa le bout du nez.
« Mon innocent grand-frère… J’ai été curieuse avant toi et vu que c’était toujours toi et Ariste qu’on surveillait j’ai toujours pu faire ce que je voulais. Je crois que je préfère les femmes mais ce sera notre secret.»
Herode déglutit, mais c’était sa sœur et n’avoua jamais rien, même lorsqu’elle se maria 10 ans plus tard à un dragonnier comme elle. Le soir il accompagna sa sœur au bordel et elle lui conseilla une jeune fille aux yeux bridés qui par sa patience rendit le moment fort agréable, alors qu’il avait craint le pire. Un peu moins d’un an plus tard le jour de ses 16 ans il se mariait et n’eut pas l’air d’un complet idiot pour sa nuit de noce. Pour un dragonnier se marier aussi jeune était fort étrange, son dragon n’était même pas adulte, on jasa un moment à ce sujet, comme quoi il aurait mis enceinte la fiancée trop tôt, mais comme son premier enfant un fils naquit un an plus tard, tout le monde ravala ses critiques. Sa tante Hébé probablement trop heureuse décéda peu de temps après à l’âge vénérable pour une humaine de 101 ans. Il s’enticha rapidement de son épouse, elle lui apprenait plein de chose au sujet de son dragon, ce fut avec elle qu’il monta la première fois sa dragonne et non ses instructeurs. De plus pour ne rien gâter, elle était plutôt jolie et ne lui disait jamais non au lit. Hérode ne s’en lassait jamais, il était débordant de sensualité. Kôré n’était pas aussi noble que lui, mais il s’en fichait.
Il ne savait pas lui dire non, dès qu’elle exigeait une robe ou un bijou, il acquiesçait sans trop se poser de question, il n’avait jamais eu à compter dans sa vie, sa famille était tellement riche. A peine 11 mois après la naissance de son premier fils un second suivit. Ses sœurs aînés étaient enchantés, une première se maria Priam le père d’Hérode lui fournit une dot faramineuse, si bien qu’elle eut le choix. Elle décida cependant d’épouser un humain, elle ne voulait pas finir délaissée car trop vieille. Quand sa sœur Rochelle devint dragonnière, tout le monde fut très fier, les jumelles ne purent s’empêcher de clamer que le sacrifice de Cassandre avait payé, ce sui rendit fou leur père Priam. Plus jamais elles n’en parlèrent devant lui. 2 ans plus tard c’était Ariste qui était en âge de se marier, il n’avait pas de dragon, mais il avait encore le droit à quelques chances, les jumelles voulait le marier, lui non, il voulait vivre aux services des dieux. Herode qui venait de terminer sa formation de dragonnier avait une certaine autorité, il intervint, il avait trois fils, la fertilité de son couple n’était plus à prouver, si son fils aîné atteignait les 7 ans on devait laisser tranquille son frère. Son père l’appuya, Rochelle également et les jumelles furent bien obligées de renoncer.
3 ans plus tard aucun œuf n’avait éclot pour Ariste et le fils aîné d’Herode le petit Lucian avait atteint ses 7 ans en pleine forme. Ariste put se consacrer à ses dieux. 3 ans plus tard sa sœur se maria à un homme qui aimait les garçons, d’un commun accord ils avaient décidé de s’unir afin que leur famille leur fiche la paix, l’année suivante Rochelle donna naissance à des jumeaux, un garçon et une fille. Priam plaisanta sur le fait que d’avoir des jumeaux devait être de famille. Herode et sa femme eurent de nombreux enfants, presque tous les ans, sa femme accoucha deux fois de jumeaux, certain moururent dans la petite enfance, mais Hérode était père de 12 fils et 4 filles a seulement 36 ans. Il les aimait tous tendrement et ne regrettait pas d’en avoir fait autant, ses aînées avaient raison au fond leur lignée avait failli s’éteindre et grâce à lui elle revivait. Il ne voulait pas s’arrêter là, bien sûre malgré leur immense fortune ça exigeait quelques économies, mais il était très à faire de petites économies et vivre sobrement pour être à présent certain que sa lignée ne s’éteindrait jamais. En tant que dragonnier s’il n’était pas un grand guerrier comme sa sœur Rochelle (il lui avait d'ailleurs donné l'épée enchantée familiale, elle était plus douée avec et Hérode avait adoré voir son regard scintiller de plaisir), il était en revanche très doué dans l’usage de la magie et très fin stratège. Il ne cessait d’avancer, discrètement, sans gloire éclatante, mais sûrement, de toute façon son destin était tout tracé, il prendrait un jour la relève de son père au conseil de l’ordre.
Alors qu’elle avait 40 ans sa femme apprit que le mari de sa petite sœur la maltraitait, sa femme le défia en duel, Herode était en voyage quand l’affaire se déroula. Quand il rentra qu’elle ne fut pas sa surprise d’apprendre la mort de son épouse. Il fut plus que furieux et sans même prendre le temps de se changer, il enfourcha son dragon pour faire couler le sang du meurtrier. La rage lui donna des ailes et la force d’un demi-dieu il terrassa son beau-frère sans pitié, il le saigna, le défigura, si bien qu’il fut probablement méconnaissable pour ses proches. Quand il rentra chez lui Rochelle était là et lui tendit une lettre de son épouse, qui lui enjoignait si elle ne survivait pas, il devait prendre une nouvelle épouse et lui faire autant d’enfant que possible comme il avait toujours rêvé de le faire depuis qu’il avait tenu le petit Lucian la première fois dans ses bras. C’était vrai qu’il voulait beaucoup d’enfant, mais en même temps il ne se sentait pas la force de se choisir une nouvelle épouse, il laissa ses sœurs aînés s’occuper de cela pendant que lui déprimait et chérissait le moindre souvenir de son épouse, il devint presque fou.
La nouvelle épouse qu’on lui trouva n’était pas de famille de dragonnier, mais elle était monstrueusement riche, presqu’autant qu’eux, sa dot était énorme et de nouveau ils vivaient dans un luxe inouïs. Cette dernière nommé Cara n’était malheureusement pas du goût d’Herode, pas qu’elle ne soit pas agréable à regarder, juste qu’elle était terriblement pieuse et ne voulait pas coucher avec lui sans sa chemise de nuit. Il ne prenait aucun plaisir à accomplir son devoir conjugal, il le faisait juste, espérant qu’un enfant à elle l’occuperait. Sa nouvelle épouse n’était pas venu seule, elle était venu avec une vingtaine de ses propres serviteurs et parmi eux il y avait Myrha. Myrha avait les yeux bridé de la première femme qu’il avait connu, mais elle était plus jeune, ses cheveux n’était pas aussi sombre et sa peau était pâle, elle avait les seins bien rond et un sourire malicieux, elle faisait exprès de se pencher bien en avant lorsqu’il était dans la même pièce, il en était certain, elle le rendait à moitié fou. Herode n’avait jamais trompé sa précédente femme, au début il tenta donc de la fuir, mais un jour alors qu’il la croisa au détour d’un couleur, cette dernière renversa son plateau et dans un réflexe de pure politesse il se pencha pour l’aider et elle lui glissa un mot.
Quand il le lut plus tard, il comprit que ce n’était pas elle qui l’avait écrit, c’était trop poétique et puis il n’était même pas certain qu’elle sache lire ou écrire, mais c’était adorable. Elle l’aimait qu’elle disait, elle ferait tout pour lui… et ne lui refuserait rien. Il songea au douce chemise en flanelle de son épouse, magnifique mais qui cachait tout, lui voulait empoigner des seins, les sucer, comme il pouvait le faire avec Kôré. Le soir même il la fit venir dans sa chambre (ils faisaient chambre à part avec sa nouvelle femme) et il céda. Il ne regretta pas. Pendant 5 ans il profita de cette liaison jusqu’à sa femme comprenne que sa servante ne tombait pas enceinte du cuisinier. Son épouse la renvoya et lui lui donna une ferme, un mari et une pension pour élever leurs enfants. Comme son épouse n’était pas toujours décidée à le satisfaire, il trouva d’autres maitresses, fit d’autres bâtards, mais aucune ne remplaça Myrha, il papillonnait, goûtait à tout, dès qu’une de ses maitresses tombaient enceinte, il la mariait et lui versait une pension. Sa femme officielle elle parvint à lui donner 6 enfants, mais à la sixième naissance elle mourut en couche. Ce fut comme un soulagement pour Herode.
Il avait 49 ans, il était général, il en semblait 25, il était bien assez mature, bien assez jeune, assez séduisant et assez riche pour à présent choisir l’épouse de son choix. Son choix se porta sur Bethsabée une humaine très belle avec ses longs cheveux noirs et ses yeux gris et surtout mère d’une fillette d’un père inconnu, autant dire que personne ne la voulait comme épouse. Au début il pensa la prendre comme femme, parce qu’elle ne pourrait rien dire quoi qu’il fasse, mais finalement il s’en éprit. C’était la femme la plus douce qu’il ait connu, il y avait tant de mélancolie dans son regard, qu’il devina aisément que le père de sa fille elle l’avait aimé et qu’il l’avait fait énormément souffrir, soit par sa mort, soit par une trahison. Il ne lui demanda jamais de peur de raviver la blessure. Il se contenta de tenter de la guérir, pendant un an il ne la toucha pas, ni même une autre femme, il entreprit de la séduire. Il lui offrait des cadeaux, la faisait voyager, la complimentait, l’habillait de bleu car c’était une couleur qui lui allait merveilleusement bien. Il lui laissa faire le premier pas et quand elle l’embrassa il ne put se retenir plus. Pendant 7 ans le couple vécu heureux et elle lui donna 5 nouveaux enfants. La maison Manthorpe était pleine de vie avec 27 enfants, tout le monde disait que les Dieux étaient avec lui pour qu’il soit béni d’une aussi nombreuse progéniture (et encore ils n’avaient pas connaissance de ses bâtards songeait-il parfois).
Quand elle aussi mourut, une bête épidémie, il se crut maudit et hésita à prendre une nouvelle femme. Il n’avait que 57 ans, était encore jeune, il avait vécu à peine un quart de sa vie. Mais il ne voulait pas d’une autre épouse morte. Mais malgré sa volonté il ne résista pas, il avait horreur d’être seul. Il finit par épouser Sybille qui semblait bien aussi malchanceuse que lui, c’était une humaine de 23 ans, mais de famille de dragonnier, deux fois veuve, qui avait déjà trois enfants. D’un commun accord ils considérèrent ce mariage comme leur dernière chance. Durant 50 ans ce fut un beau mariage, ils restèrent sentimentalement fidèles l’un à l’autre se soutenant, Sybille était une bonne mère ils eurent 13 enfants ensemble. Quand Sybille devient plus vieille que lui, elle toléra les maitresses du moment qu’elle ne les voit pas, elle toléra même les bâtards. Quand Sybille mourut de vieillesse il lui tenait la main et lui murmura des mots tendres jusqu’à la fin. Son mariage avec Sybille permit de lui ôter de sa tête toute idée de malédiction sur ses femmes.
Durant son mariage avec Sybille, a 65 ans il avait pris la place de son père au conseil, ce dernier était trop vieux, il n’était pas sénile, mais devenait à moitié sourd et préférait céder sa place. Etre le plus jeune ne fut pas simple au début, mais il réussit à s’imposer, il ne vivait pas dans la même opulence que les autres à cause de ses 40 enfants, mais le nombre de ses héritiers n’était pas qu’un désavantage, beaucoup d’entre eux étaient devenus dragonniers, certain de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants également, il possédait presque sa petite armée privé. Une fois membre de l’ordre il s’arrangea même pour faire passer des œufs dans les villages où il savait ou se trouvait ses bâtards, bien peu eurent l’honneur de devenir dragonnier (quelques œufs comparé à une salle c’est bien peu), mais quelques un le devinrent, sans que nul ne se doute que c’était ses enfants. Ses officiels servaient à faire des alliances, ses bâtards lui servaient d’espions ou de serviteurs de confiance. A lui tout seul il avait réussi à redonner du prestige à sa famille. En dehors des conseils il discutait souvent avec sa sœur Rochelle qui lui donnait de sage conseil, il réussit à la nommer général.
Herode ne cherche pas le pouvoir, il ne cherche qu’à bien gouverner, du mieux qu’il le peut et que sa famille ne s’éteigne jamais. Il y’a 5 ans il a repris une nouvelle épouse de 21 ans, la belle Imogen. La plus belle fille de tout le pays affirment certain, il n’a pas pu résister. Il est fou d’elle et aussi très jaloux. Il n’est plus aussi jeune et beau qu’avant, il a terriblement peur qu’elle le trompe. Pour le moment elle lui a donné trois enfants. Il la gâte terriblement parfois au détriment de ses enfants qui le lui reprochent. C’est une humaine de bonne famille, mais non dragonnière, pour sa famille c’est une sacré promotion sociale, il les a bien payé et tous les jours il essaye de la séduire. Il n’a pas l’impression de la dégoûter, il détesterait ça, mais il doute et le doute ça peut assombrir le cœur de quelqu’un. Tout comme la méfiance que certain ont vis-à-vis de sa nombreuse progéniture (43 officiel donc à présent), il a parfois l’impression que certain membre croient qu’il veut remplacer le roi, ce qui n’est pas vrai. Il y’a 20 ans il était pour sa destitution (un roi sans dragon c’est une hérésie à ses yeux) et trouve l’idée d’un conseil bien plus juste, il permet de proposer plus de solutions et à ses yeux un conseil évite de sombrer dans la tyrannie de la monarchie, ils ne sont pas toujours d’accord c’est bon signe pour lui. Non lui veut simplement que sa lignée ne s'éteigne jamais et avec 43 enfants Manthorpe et 64 bâtards, ce n'est pas près d'arriver.