Âge: 25 ans.
Lieu de naissance: Illasque.
Sexualité: Hétérosexuel.
Appartenance: Rebelles.
Particularité: Il est nul autre que le Roi déchu par l'Ordre des Dragonniers.

Votre position vis-à-vis de l'Ordre: « L'Ordre a pris une place importante dans ma vie depuis la mort de mon père. C'est lui qui m'a contraint à fuir Illasque, à fuir mes responsabilités, à quitter l'être qui m'était le plus cher au monde. C'est lui qui m'oblige à cacher mon vrai visage, à vivre une autre vie que la mienne, si bien que j'en viens parfois même à me demander si je suis vraiment fils de roi. Si je suis vraiment le roi dont Amarth a besoin. Et puis, lorsque je regarde la passion ardente qui anime les yeux des rebelles et fait vibrer leurs poings serrés en réponse aux discours unificateurs de Jaerys Valyrian, ma propre flamme de vengeance s'anime et consume mes doutes. Alors, mon esprit attisé éveille en moi un désir de revanche dont personne ne connaît l'étendue, pas même le Dragonnier rebelle. A force d'années passées à réfléchir à l'Ordre et à ce qu'il s'est tramé contre la personne qu'ils étaient sensés soutenir et servir, la même solution revenait à chaque fois : chacun des membres de l'Ordre se devait de mourir, et ce serait de leurs corps que j’ensemencerai les terres d'Amarth redevenues miennes. »

Dragons, Sorciers, Elfes, Humains... vos opinions par rapport à eux: Des Dragons, Eldarion éprouve un sentiment mitigé. Blessé dans sa fierté à chaque fois qu'il s'était présenté dans la salle aux oeufs sans jamais qu'aucun d'entre eux n'émette le moindre craquement, il leur reproche d'avoir été l'élément déclencheur de la dépossession de son trône. Durant toute sa vie, il n'a été en contact qu'avec un seul Dragon : Vent Gris, le frère ailé de Jaerys Valyrian. Tous deux soulignent la mauvaise foi d'un tel raisonnement, cependant leurs paroles sages ne peuvent éteindre la lueur amère qui passe dans les yeux d'Eldarion chaque fois qu'il pose son regard sur le Dragon. D'un autre côté, il ne peut nier la majestuosité de ces êtres et l'impression de puissance physique et magique qui se dégage d'eux. Parfois, il se prend à rêver qu'un oeuf éclose pour lui et qu'ensemble, ils reprennent ce qui leur était dû. Après tout, il a du sang de Dragonnier.

Il connaît les valeurs et la force des Hommes et même s'ils sont considérés comme l'espèce la plus faible des continents, il sait qu'ils n'en sont pas moins capables de se battre avec autant d'agilité qu'un Elfe et autant de courage qu'un Sorcier. Concernant ces deux dernières espèces, Eldarion a été bercé de chroniques fantastiques durant sa jeunesse. Là où Jaerys taisait les évènements les plus effroyables durant les guerres entre Hommes et Sorciers, Eldarion ne voyait en eux qu'un peuple aux grandes capacités magiques avec une pointe d'envie. Du peuple elfique, leur singularité le poussait à vouloir en rencontrer au moins un une fois dans sa vie. Cependant, lorsque l'histoire véritable s'est substituée aux histoires pour enfant, sa vision du monde s'est vue modifiée. Désormais, la haine des Sorciers envers les Hommes lui inspire le devoir de retourner cette animosité contre eux. L'indifférence des Elfes le laisse quant à elle... indifférent.

Eldarion Dhungaard, fils de Morn Dhungaard et d’une inconnue, est né à Sillail, quelques jours après la montée au pouvoir des Dragonniers de l’Ordre. C’est sans doute en raison de leur foyer retiré en amont de la ville que les habitants de cette cité n’avaient jamais entendu parler des Dhungaard auparavant, même si le faciès du père était étrangement familier aux yeux de quelques un. C’était ce dernier qui descendait toujours seul pour marchander son surplus de production agricole, et l’on se demandait comment il pouvait être aussi heureux en récoltes alors que Silail se mourrait à chaque hiver, distribuant sa nourriture aux percepteurs scrupuleux et insatiables.

De la frimousse du jeune Eldarion, point de nouvelles, à l’exception des rares réjouissances qui se déroulaient sur la place publique et dans quelques rues tortueuses de la cité. Il passait ces journées à courir entre les jambes des flâneurs en compagnie d’amis pour un jour, son rire cristallin s’élevant haut dans le ciel. Il chipait du pain d’épice et des gaufres pour les déguster sur un toit, les jambes battant le vent et la bouche barbouillée de sucre. Et où qu’il aille et quoi qu’il fasse, son père tenait toujours un œil sur lui, comme s’il avait peur qu’on lui vole sa progéniture.

Même s’il ne voyait pas souvent des garçons de son âge avec qui jouer, l’enfance d’Eldarion a été comblée par l’attention que son père lui portait. C’était comme s’il lui vouait une vraie admiration sans limite et, en dépit des moments où Morn haussait le ton ou réprimandait son fils, ses actes et ses paroles restaient toujours justes et jamais il n’aurait levé la main sur lui. Morn s’est donc occupé seul de son éducation, ses enseignements couvrant un vaste champ de compétences aussi bien théoriques que pratiques. Plus les années offraient de perspicacité et de force physique au garçon, plus son instruction devenait régulière et pointue. Eldarion n’a jamais refusé l’étude et a su rendre son père fier de lui, même s’ils pouvaient se retrouver en désaccord sur certains points. Morn n’a jamais insisté pour façonner l’esprit de son fils et l’a toujours encouragé à développer ses propres idées et ses intimes convictions.

Quand Eldarion fut plus âgé, Morn l’autorisa à se rendre en ville à chaque fois qu’il devait y aller lui-même. Maladroit avec ses semblables, il a rarement refusé de se lier d’amitié, même s’il se sentait quelqu’un… d’à part, d’étranger à autrui. Il s’est révélé très vite assez malicieux pour prendre la tête d’un groupe d’adolescents avec qui il organisa les divertissements les plus variés possibles, souvent de fois au détriment de personnes qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment.

Enfin, lorsqu’il eut atteint une certaine maturité de corps et d’esprit, Eldarion commença à se promener seul sur l’ilot, de plus en plus loin de la maison. Il pouvait se passer des semaines sans que l’on voie le père comme le fils pointer le bout de leurs bottes à Sillail, et les Dieux seuls savaient ce qu’ils pouvaient bien faire durant ces moments-là.

C’était ce qu’il se racontait, c’était ce que les gens savaient.

La rumeur dit que le roi déchu a grandi ici. Mais jamais personne ne l’a vu. Tout ce que l’on sait, c’est qu’un père et son fils vivent dans les collines, à l’abri des regards et du monde.

Code du règlement: Yep ♫
Pseudonyme: QuorrTahn
Comment avez-vous connu ce forum: Par Jaerys !
Autre chose ?: Le roi est mort ! Vive le roi ! Eh merde, v'là l'Ordre qui rapplique ! x_x