Âge: 42 ans - apparence 20aine
Lieu de naissance: Erûme
Sexualité: Hétérosexuelle
Appartenance: Sorcier
Particularité: Grande (1m78), Quatrième d'une famille de 6 enfants (sans compter les morts-nés), Excelle dans le maniement d'Epée et se débrouille bien avec un arc. Puissance magique de sa famille.
Métier: Aucun rémunéré.

Votre position vis-à-vis de l'Ordre: Isillë est une sorcière. Ca veut tout dire. Quand elle pense à l'Ordre, tous ce qu'elle ressent c'est l'envie de tous les exterminer. Ils sont ceux qui ont chassés sont peuples dans ses terres arides et invivables, ils ne méritent aucune pitié et elle est prête à les tuer jusqu'au dernier. Enfin, elle ne tue que les dragons, les humains ne sont que des êtres insignifiants pour elle.
Dragons, Sorciers, Elfes, Humains... vos opinions par rapport à eux: Commençons par le peuple de la jeune femme, les sorciers, sans la penser au dessus de toutes les autres, elle ne pourrait être plus fière que d'appartenir à ce peuple. Si les sorciers ne sont pas supérieur à tous, ils le sont du moins aux humains. Et oui, ce peuple là n'est pour la sorcière pas plus significatif que les insectes rampants qu'on peut trouver dans la terre. Les dragons, elle ne les apprécie pas. En fait, elle hait les dragons de dragonniers et ne pense rien en particulier des sauvages, un dragon qui reste tranquillement dans son coin n'a aucun intérêt pour elle. Pour finir les Elfes, ce peuple est peut-être celui qu'elle mettrait à égalité avec les sorciers mais ils restent qu'une bande de lâche à ses yeux. Se prosterner comme ça devant une bande d'humain ayant pactiser avec des dragons ? Ils devraient avoir honte.

Erûme, terre empoisonnée où pas une seule créature ne réussit à survivre… Pas une seule créature hormis les sorciers. Ce peuple fier et puissant est le seul  avoir trouvé la méthode pour survivre dans un milieu si impropre à la vie mais à quel prix ?

Au sud d’Erûme, à seulement quelques centaines de kilomètres de la seule ville humaine de Forod, plusieurs familles de sorciers se sont réunies pour survivre. Ensemble, rendant leur magie plus forte, permettant de vivre malgré cette atmosphère toxique. Isillë fait partie de ce cercle de sorciers, sa mère est l’une des plus respectée, sage et puissante, elle fait partie de ses grandes sorcières que le temps n’affaiblie pas. Mais Erûme est une épreuve, même pour une femme comme elle. Elle a connu beaucoup de souffrance, sa plus grande est la perte de ses nouveaux nés dès leur naissance. En effet, c’était le coût de la survie sur Erûme, les faibles ne pouvaient y vivre. Il fallait être puissant, très puissant et dès la naissance. On pourrait croire qu’en étant ainsi, les nouveaux nés, tant d’année après, seraient issues de sang tellement pur et de parents tellement puissants que les morts nés seraient rares. Pourtant ce n’était pas le cas, Isillë fut le quatrième enfant à vivre de sa mère et pourtant le septième dont elle accoucha.

Isillë était un bébé très actif ce qui prouvait déjà la puissance qu’elle avait. Elle grandit et vit sa mère perdre encore deux bébés avant de réussir à lui donner une petite sœur. Le dernier de la fratrie était un garçon, survenu encore après quelques décès. Les garçons étaient rares dans leur cercle, Isillë avait deux frères pour trois sœurs et c’était la seule famille à posséder plus d’un fils.

Isillë fut le garçon manqué de la fratrie. Un petit bout de femme qui n’avait peur de rien ni de personne. Bercée par des histoires sanglantes de sorciers et de dragonniers, elle voulut apprendre à se battre très jeune. N’importe quoi était bon en guise d’épée, jusqu’au jour où son père lui donna la possibilité d’apprendre. Elle devint meilleure à cet ars que ces frères. Elle apprit l’Alchimie auprès de sa mère, maîtrisant rapidement la compétence. Il fallait être aveugle pour ne pas voir la digne héritière de sa mère, de sa famille. Sa magie dépassa celle de ses frères et sœurs à peine sorties du berceau. Elle incarnée la puissance mais aussi la fureur et la rage. En effet, plus ses pouvoirs se développaient, plus son envie de liberté grandissait. Elle n’était pas faite pour être un oiseau en cage. Les dragons, les humains, les dragonniers, les Elfes, tous avaient droit à leur liberté et elle, elle devrait rester sagement dans Erûme ? Coincé dans sa famille car ils ne pourraient vivre sans être ensemble ? Elle avait soif d’aventure, de combat et de vengeance. Elle avait soif de sang.

Sa mère essaya de tempérer ce comportement. Elle ne réussit à lui faire entendre raison que sur un et unique point. Les humains ne méritaient d’être détesté. Après tous, ils étaient si insignifiants, si fragile et faible. Isillë pouvait les balayer d’un revers de main.  Non, elle ne devait pas les détester eux, ils n’étaient que des pions. Ceux qu’elle devait haïr avant tout étaient les responsables de la fuite de son peuple, les dragonniers.

Son rêve de vengeance n’était que plus grand avec le temps. Elle passait beaucoup de temps à faire des escapades au loin du cercle seul ou avec quelques amis. Volonté d’accroitre sa capacité à voyager seule. Elle n’aimait pas être dépendante. Isillë avait hérité – selon ses parents – des envies de ses ancêtres, de grandes sorcières solitaires qui aimaient voyager dans la découverte de nouvelle magie, plantes et autres. Elle n’était pas comme ceux du cercle, pouvant vivre de la collectivité, elle voulait vivre par elle-même.

Puis une nuit elle fit ce rêve. Un rêve qui lui sembla si réel… Elle était seule face à un dragonnier. C’était elle ou lui. Le combat fut rapide, la sorcière sut où viser, elle le sut d’instinct comme si elle l’avait toujours sut. Elle visa la faiblesse et la force du dragonnier, les deux réunis en un seul être, son dragon. Sûrement dû au rêve, elle trancha le dragon en deux aussi facilement qu’elle coupait du beure. L’homme était à présent plus qu’un humain, insignifiant.

Quand elle se réveilla, se fut comme une révélation. Elle avait trouvé son ticket de sortie ou plutôt elle allait se l’offrir. Elle attendit quelques jours, le temps de mettre ses affaires en ordre, puis laissa une simple note. « Je vais prendre ce qui nous reviens de droit. Je reviendrais. Isillë. » Elle n’avait pas besoin de plus détailler, ils comprendraient, ils la connaissaient, elle n’avait jamais caché ses pensés et son désir de vengeance. Tous pensaient qu’elle n’avait pas le cran d’aller jusqu’au bout surement, ou qu’au fond, ils ne pourraient rien faire contre. Elle allait prouver le contraire aux premiers et confirmer la pensée des seconds. Rien ne l’arrêterait, pas même cette ville de dragonnier qui sera sa première victime.

Munie de son épée qu’elle avait enchantée elle-même, elle avait  un pouvoir assez puissant à elle-seule pour voyager dans Erûme sans clan. Le voyage à la « frontière » n’était pas si loin de toute manière, elle y arriva intacte et pas même fatiguée malgré les bonnes deux journées qui la séparait de son clan. Elle fut déçue de voir que la ville devait être en sous-effectif ce jour là. Surement une mission quelques parts aux frontières d’Erûme avaient laissé la ville plus faible, plus facile à prendre. Au fond, c’était peut-être là la raison de sa première réussite mais l’orgueilleuse Isillë n’irait jamais l’admettre. Seulement trois dragonniers et une petite flanquée de patrouilleurs et autres militaires sans importance.

Elle ne prévient pas lorsqu’elle attaqua le premier dragon. Il du sentir sa magie au dernier moment car il se retourna vers elle, ce qui lui facilita la tâche. Il ne devait pas s’attendre à se retrouver si près de la sorcière. Elle planta son épée dans son cœur sans la moindre hésitation. La bête s’écroula directement laissant l’homme sur son dos impuissant. Le combat avec les deux autres fut un peu plus intéressant, quelques échanges magiques mais leur niveau était pitoyable à côté de celui de la sorcière. Elle tua les deux dragons en un coup. A enfermer les sorciers dans des terres empoisonnés, les dragonniers ne récoltaient que ce qu’ils avaient semés, seuls les plus puissants survivaient, ceux amènent de devenir les plus problématiques dans un futur qui se mêlait maintenant avec présent.

La sorcière ne toucha pas aux anciens dragonniers quand elle prit la route opposée à Erûme. Après tout, qu’est-ce qu’un dragonnier sans dragon ? Rien qu’un pauvre et insignifiant humain.

Cette première apparition de Isillë dans le royaume d'Amarth gouverné par l'Ordre lui avait valu un surnom dont elle était plutôt fière « Tueuse de dragon ». Elle était bien sûr recherchée par l’Ordre mais ça en valait bien la peine !

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